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Page:Verne - Seconde Patrie - II (1900).djvu/156

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seconde patrie.


Mme Wolston, éperdue, allait et venait comme une folle. Il se pouvait que le petit garçon eût glissé entre les roches, qu’il fût tombé dans la mer… Enfin les plus alarmantes suppositions étaient permises, puisqu’on n’avait pas trouvé Bob.

Il fallait donc continuer, sans perdre un instant, les recherches sur la plage et jusqu’à la crique.

« Fritz… James… dit le capitaine Gould, venez avec moi et suivons le pied de la falaise… Peut-être Bob est-il enfoui sous un tas de varechs ?…

– Faites, répondit le bosseman, tandis que M. François et moi, nous allons visiter la crique…

– Et le promontoire, ajouta François. Il est possible que Bob se soit avisé d’y grimper et qu’il ait roulé dans quelque trou… »

On se sépara, les uns se dirigeant vers la droite, les autres vers la gauche. Jenny, Doll étaient restées près de Mme Wolston, dont elles essayaient de calmer les angoisses.

Une demi-heure plus tard, tous étaient de retour après d’inutiles recherches. Personne sur tout le périmètre de la baie. On n’avait signalé aucune trace de l’enfant et les appels n’avaient produit aucun résultat.

Le désespoir de Suzan éclata alors en sanglots. Prise de spasmes qui lui déchiraient la poitrine, il fallut l’emporter, malgré elle, dans