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Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 8.djvu/251

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iic hommes de cheval armés et iiic hommes de pié des Flamens furent tant occis comme pris, de ceulz de Tournay et de Fouquaut de Melle[1] mareschal au roy de France.

[2]Et en cest an ensement, Phelippe le Bel, qui longuement avoit tenue et occupée la terre de Gascoigne, au roy d’Angleterre Edouart restabli, et fu reformée aimablement la pais[3] de laquelle pour ycelle terre s’estoient desjoins.

[4]Et en ce temps, les barons et les prelas du royaume de France, par le commandement du roy, à Paris[5] au

    Brentano, p. 61 et 62, note 3. Cf. Anciennes chroniques de Flandre, dans Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XXII, p. 385.

  1. Foucaud ou Foulques, seigneur de Merle, maréchal de France en 1302, vivait encore en 1314.
  2. Continuation de la Chronique latine de G. de Nangis, dans Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XX, p. 588, et éd. Géraud, t. I, p. 335, et Mémoires de la Soc. de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, t. XXIII, p. 250.
  3. Voir, dans Rymer, Fœdera, t. I, 2e part., p. 952, le traité de paix conclu, le 20 mai 1303, entre Édouard Ier, roi d’Angleterre, et Philippe le Bel.
  4. Dans ce paragraphe, les Grandes Chroniques n’ont pas traduit la Continuation de la Chronique latine de G. de Nangis, Ibid., p. 335-336, et Rec. des Hist. des Gaules et de la France, t. XX, p. 588, mais la leçon du ms. 70 de Berne, voir Mémoires de la Soc. de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, t. XXIII, p. 250-251.
  5. Deux réunions eurent lieu à Paris en 1303 contre Boniface VIII, l’une le 12 mars, dans laquelle Guillaume de Nogaret accusa le pape d’hérésie, de simonie et de divers crimes (Georges Picot, Documents relatifs aux États généraux et assemblées réunis sous Philippe le Bel, p. 28 à 34), et l’autre les 13 et 14 juin, dans laquelle Guillaume de Plasian représenta le