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Page:Vibert - Pour lire en automobile, 1901.djvu/116

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VI

Étranges trépas. — Révélations surprenantes des explorateurs. — Une minute dans les airs

Tout le monde sur le pont pour le coup de l’étrier ! Je te crois, je devais prendre le rapide pour Paris à 7h40 du soir et tout le monde était à 5 heures sonnant à l’hôtel Terminus, répondant à mon ultime invitation avec empressement.

Donc sans perdre de temps, en prenant le madère, puisqu’il est de bonne heure, dis-je, je donne la parole au jeune Gardanne, qui ne dis rien là bas et qui a été, avec un trafiquant à la recherche du caoutchouc, si j’ai bonne mémoire, au Paraguay — au Paragoye, comme disent les poseurs — et autres républiques de l’Amérique du Sud. Très flatté de ce souvenir, le jeune Gardanne commença en ces termes :

— À force de nous avancer, non plus au Paraguay, mais en pleine Bolivie, dans le grand ou le petit chacot — ces questions de coiffure militaire m’importaient peu…

—— Oh, tais-toi, mon cœur, firent en chœur Castagnat, Capdediou, Marius, Onésime Lagriffoul et Isidore Phétu.