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Page:Victor Devogel - Légendes bruxelloises, 1903.pdf/84

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Vrouwkens Avond

OU LA VEILLÉE DES DAMES

OÙ LE LECTEUR APPREND POURQUOI LES FEMMES NE SONT LÉGALEMENT MAITRESSES CHEZ ELLES QU'UNE SEULE FOIS PAR AN.

Six ans se sont écoulés.

Les croisés sont partis, bien loin, bien loin ; ils sont partis pour les pays de là-bas, où le soleil se lève riche de lumière et d'or, où le ciel est si bleu, où les nuits sont si belles, où croissent des plantes aux parfums pénétrants, aux fleurs merveilleuses, éclatantes, où bondissent dans les forêts et par les plaines des animaux étranges.

Ah ! quand reviendront-ils ?