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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/237

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—· » C’est ça tout juste, du moins je le pense ; le reconnaîtrais-tu ?

— » Ce serait mon père que je ne le connaî- · r trais pas mieux ; il me semble encore le voir sur le banc treize ; faire des patarasses (bourrelets pour garantir les jambes) pour les fagots (forçats ·

— » Je viens d’arrêter un particulier, j’ai ’ ».bien idée que c’est lui, mais je n’en suis pas sûr ; en attendant, je l’ai mis au poste de Birague, et comme j’en sortais, je t’ai vu entrer ici : Parbleul me suis-je dit, ça se rencontre bien ; v’là Cadet, il pourra me dire si je me suis trompé ! ’

— » Je suis tout prêt, mon garçon, si ça peut t’obliger ; mais avant de partir, nous - » allons boire un coup (s’adressant à ses camarades), mes amis, ne vous impatientez pas, p ° » c’est l’affaire d’une minute, et je suis tlà vous. » L Nous partons, arrivés à la porte du poste, la politesse exige que je le laisse entrer le premier, je lui fais les honneurs ; il va usqu’au fond de la ’ salle, examine partout autour de lui, et cherche. en vain l’individu dont je lui ai parlé : « Hél me dit-il, d’où qu’il est ce fagot, que je le ’ » remouche (le considère) ? » J’étais alors près de