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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/281

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un vinncç. au

au-premier. La porte est fermée ; frappe, on m’ouvre : c’est un fort beau jeune homme, qui s’enquiert du motif qui m’amènc. Je lui remets une adresse, et lui dis qu’info1·mé qu’il avait ’ besoin d’un cuisinier, je prenais la liberté de venir lui offrir mes services. « Mon Dieu ! mon ami, me répondit-il, vous êtes probablement dans l’erreur, Yadresse que vous me donnez ne porte pas’mon nom ; comme il y a · deux rues Saint-Dominique, c’est sa n s doute dans l’autre qu’il vous faut aller. » Tous les Ganimèdes n’ont pas été ravis dans l’Olympe : le beau garçon qui me parlait affectait des manières, des gestes, un langage qui, joints à sa mise, me montrèrent tout (lill !] coup à qui j’avais affaire. Je pris aussitôt le ton d’un initié aux mystères des ultrà-phz’larzthr0— ’ pes, et après quel-ques signes.qu’il comprit par- ’ ’faite ment, je lui exprimai combien j’étais fâché qu’il nleût pas besoin de moi : « Ah i monsieur, lui dis-je, je préférerais rester avec vous, lors ’ si même que vous ne me donneriez que la moitié de ce que je puis gagner ailleurs ; si vous sap viez combien je suis malheureux ; voilà six mois que je suis sans place, et je ne mange pas tous les jours...... Croiriez-vous qu’il y a