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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/298

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au uàuomns ’

Tavais cru le tenir, mon désappointement fut grand. Toutefois je je désespérais pas de l’appréhender. Aquelque temps delà, je fus informé qu’il devait se rendre au café Hardi, sur le boulevard des Italiens : je l’y devançai avec quelques-uns de mes agents, et quand il arriva, tout avait’été si bien disposé, qu’il n’eut plus qu’à monter dans un liacre, dont j’avais fait les frais. Conduit devant le commissaire de police, . il ’voulut soutenir qu’il n’était pas Vvinter, mais ’malgré les insignes du grade qu’il s’était conféré, et la longue brochette de d écorations’°(ixêes sur sa poitrine, il fut bien et dûment constaté qu’il ’ était l’individu désigné dans le.mandat dont j’étais porteur.

Winter fut condamné à huit ans de réclu/ sion ; il serait aujourd’hui libéré, mais un faux dont il se rendit coupable durant sa détention à Bicêtre, . lui ayant valu un supplément de huit ans de galères, à l’expiration de la première peine, · il fut envoyé au bagne, où il est encore. Il partit en déterminé. Cet aventurier ne manquait pas d’esprit g il est, assure-t-·on, l’auteur d’une foule de chansons, fort en vogue parmi les forçats, qui le regardent comme leur Ana’ ’créon. Voiçi l’pne de celles qu’on lui attribue.