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Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/398

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ssi, xânotnns-CHAPITRE

XLIV’.

Voyage à la frontière. —·Un brigand. — La mère Bardou. — Les’indications d’ùne petite fille. — La délibération. — J’aborde mon homme. — La reconnaissance simulée. 5 Quel gaillard ! — Les. deux font la paire. — Le faux contrebandier. — L’avis perfide.-Le brigand pétriiié. — Il ne faut pas tenter le diable. — Je délivre le pays d’un fléau. -e L’Hercule à la peau d’ours. — Le. mangeur. de Ulbâcz

DÉGUISÉ en marchand de chevaux, je partis avec ies agents Goury et Clément ; qui passaient pour mes garçons. Nous liimes si grande diligence, que, malgré la rigueur de la saison et la difficultéëdes chemins (on était dans Phiver), nous arrivâmes à la Capelle le lendemain soir, veille de la foire., Je connaissais le pays, je l’avais parcouru étant militaire, aussi n’eus-je besoin que d’un instant. pour m’orienter et prendre langue. Tous les habitants à qui je parlai de Pons Gérard me le peignirent comme un brigand qui ne vivait que ’de fraude et de rapine, son nom était un sujet