Aller au contenu

Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vous n’ignorés pas ce que nous avons caché à la justice a cette Egard, et dont un chef de la police a été cités dans cette affaire qui était innocant Et qu’on a cherché à rendre victime, vous n’ignorés pas les promesse que vous m’avés faite dans votre chambre pour vous soutenir dans le tribunal, vous n’ignorés pas que j’ai vendu le suc et de la chandelle à votre femme C’est pourquoi si vous mabandonné je ne vous regarderés pas pour un nomme d’après toutes vos belles promesse

» Rappelés vous que la justice ne pert pas ces droit et que je pourés vous faire appellés en…

« Vous navés Rien à craindre cette lettre a passer secréttement

BERTHELET. »

Et plus bas : J’aprouve Lecriture si desus.

Suivant l’usage, cette lettre, qui devait passer si secrètement, fut remise au geôlier qui, en ayant pris connaissance, la fit aussitôt parvenir à la préfecture de police. Leblanc n’ayant pu, par conséquent, ni répondre ni venir au secours de Berthelet, ce dernier perdit patience, et, en exécution des menaces qu’il avait faites, il m’écrivit, de la Conciergerie, une autre lettre ainsi conçue :