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Page:Vie, travaux et doctrine scientifique d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire.djvu/79

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TRAVAUX ZOOLOGIQUES.

l’année suivante ; un autre sur les prolongements frontaux des Ruminants, composé en 1797[1] ; un autre, enfin, sur les Makis, qui le fut à la fin de 1795, et qui parut en 1796.

Tous les naturalistes reconnaissent que le premier de ces Mémoires est le point de départ de tout ce qui a été fait depuis, non-seulement sur la classification des Mammifères, mais sur l’application elle-même de la Méthode naturelle à l’ensemble de la zoologie. Dans un préambule étendu, le principe fondamental de la subordination des caractères se trouve formulé avec précision, clairement expliqué, et déjà utilement appliqué : si le mot de

    par Cuvier lui-même. Le Mémoire sur le larynx a été certainement composé en 1794 : car il a été envoyé à l’assemblée des professeurs du Muséum dès le 5 janvier 1795, et le rapport sur ce travail a été fait par Mertrud le 23, peu de jours avant la présentation, faite par Geoffroy Saint-Hilaire, d’un autre mémoire de Cuvier. Ces faits sont attestés par les documents les plus authentiques, les procès-verbaux eux-mêmes des séances de l’assemblée administrative du Muséum.

    Nous avons dû rétablir ici la vérité des faits et des dates, de même que, dans le premier chapitre de cet ouvrage, nous avons rectifié quelques circonstances importantes de la vie d’Haüy et de celle de Lacépède. Nous trouverons encore, dans la suite de ce livre, plus d’une occasion d’éclaircir des points importants de l’histoire, en général si inexactement écrite, des savants et de la science.

  1. Il ne fut publié que plus tard, à cause du départ de l’auteur pour l’Égypte.