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Page:Vignola - Toutes les femmes, vol. 3, 1904.djvu/153

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LES JAPONAISES

Les Japonais proprement dits, dont il faut distinguer les Aïnos, et auxquels une légende nationale donne pour ancêtres trois cents jeunes hommes et trois cents jeunes filles envoyés de Chine par l’empereur Tsinchi-hoang-ti, à la recherche de la « fleur d’immortalité », sont en réalité le produit d’un mélange de races dans lequel se sont rencontrés des Négritos, des Jaunes, Chinois ou Mandchoux, et des blancs de diverses origines. On peut dire qu’il n’y a pas un type japonais mais bien deux : celui des paysans et celui des nobles ; ils se distinguent mieux encore chez les femmes que chez les hommes et, entre eux, se manifestent de multiples types intermédiaires.

La Japonaise, en général, est de taille moyenne, plutôt petite ; son corps est plus grêle, sa poitrine d’un contour plus faible que chez l’Européenne ; les attaches sont d’une grande finesse et, si les genoux sont très écartés, c’est par suite de l’habitude qu’ont