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Page:Vignola - Toutes les femmes, vol. 3, 1904.djvu/201

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LES AMÉRICAINES

Indiennes de l’Amérique du Nord.

Toutes les peuplades indigènes de l’Amérique, des mers glaciales du Septentrion au cap Horn, présentent, si l’on en excepte les Esquimaux, des traits de parenté indéniables. À travers les différences de milieu et de climat, de mœurs et de langues, de genre de vie et de civilisation, qu’elles habitent les rives glacées de la baie d’Hudson ou les torrides vallées des affluents de l’Amazone, qu’elles vivent de culture ou de chasse, qu’elles soient à demi policées ou sauvages, certains caractères physiques les rapprochent les unes des autres et affirment la similitude d’origine, la communauté de la race : un teint jaune, tantôt rougeâtre, tantôt nuancé d’olive : une démarche lente, un air grave, un buste large et puissant avec des membres comparativement faibles ; une figure anguleuse aux traits bien marqués, presque également durs chez la femme et chez l’homme ; des cheveux noirs, raides, jamais bouclés ; des arcades sourcilières proéminentes : un nez, en général, aquilin ; des mâchoires solides.