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Page:Vigny - Héléna, 1822.djvu/101

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LE BAIN.

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C’était près d’une source à l’onde pure et sombre.
Le large sycomore répandent son ombre :
Là, Suzanne, cachée aux cieux déjà brûlans,
Suspend sa rêverie et ses pas indolens ;
une jeune enfant, que son amour protège,
S’appuie, et sa voix douce appelle le cortège
Des Elles de Juda, de Gad et, de Ruben,
Qui doivent la servir et la descendre au bain ;
Et toutes à l’envi, rivales attentives,
Détachent sa parure entre leurs mains actives.