Aller au contenu

Page:Vigny - Stello ou Les diables bleus, 1832.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

des autres. D’ailleurs, tout à la fois a été dédaigné ; mort et vivant, le Poète a été repoussé par les têtes solides dont un signe ou un mot décide des destinées de la Grande-Bretagne : le reste n’a pas osé lire. Cela reviendra quand je ne serai plus ; ce moment-là ne peut tarder beaucoup : j’ai fini ma tâche :

Othello’s occupation’s gone.

Ils ont dit qu’il y avait en moi la patience et l’imagination ; ils ont cru que de ces deux flambeaux on pouvait souffler l’un et conserver l’autre. — Ynne Heav’n Godd’s mercie synge ! dis-je avec Rowley. Que Dieu leur remette leurs péchés ! ils allaient tout éteindre à la fois ! J’essayai de leur obéir ; parce que je n’avais plus de pain et qu’il en fallait envoyer à Bristol pour ma mère qui est très vieille, et qui va mourir après moi. J’ai tenté leurs travaux exacts, et je n’ai pu les accomplir ; j’étais semblable à un homme qui passe du grand jour à une caverne obscure, chaque pas que je faisais était trop grand, et je tombais. Ils en ont conclu que je ne savais pas marcher. Ils