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Page:Vivekananda - Râja-yoga, 1910.djvu/143

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Asleyam, ou non-convoitise. Brahmachârya, c’est la chasteté de la pensée, de la parole, de l’acte, toujours et partout. Ne recevoir de cadeaux de qui que ce soit, même dans la plus terrible souffrance, se nomme Aparigraha. La théorie veut que l’homme qui reçoit un présent d’un autre homme, devienne impur de cœur ; il s’abaisse, il perd son indépendance, il est lié, il est esclave. Ce qui suit aide à réussir dans l’étude du Yoga : Niyama ou les habitudes et les observances régulières, Tapas ou l’austérité, Svâdhyâya ou l’étude, Santosa ou le contentement, Saucham la pureté, Îshvara pranidhâna ou l’adoration de Dieu. Le jeûne et les autres procédés de domination du corps, constituent le Tapas physique.

Réciter les Vedas ou d’autres mantrams purifie la matière sattvique du corps et se nomme étude ou Svâdhyâya. Il y a trois façons de réciter les Mantrams. L’une est verbale, l’autre semi-verbale, et la troisième mentale. Celle qui est verbale et que l’on peut entendre est la moins belle ; la plus haute est celle qui est mentale et que l’on n’entend pas. La récitation verbale est celle qui est faite à voix assez haute pour que tout le monde puisse l’entendre ; dans la suivante les organes commencent seulement à vibrer ; mais on n’entend aucun son, un proche voisin