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Page:Vivekananda - Râja-yoga, 1910.djvu/147

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resseux, ni quand votre âme est chagrine ou désolée, ni quand vous êtes souffrant. Retirez-vous en un endroit caché où les tiers ne viendront pas vous déranger. Le seul fait de vouloir passer inaperçu auprès d’eux éveille toute leur curiosité ; si par contre vous voulez, dans la rue, attirer l’attention des gens, ils ne prendront pas garde à vous. Ne choisissez pas non plus les endroits malpropres ; mais plutôt quelque beau site ou une belle chambre dans votre propre maison. Avant de pratiquer, rendez d’abord hommage à tous les anciens Yogîs, à votre propre Gourou, à Dieu, et commencez ensuite.

On parle de Dhyâna et l’on donne quelques exemples des sujets sur lesquels il convient de méditer. Asseyez-vous bien droit et regardez le bout de votre nez. Nous saurons plus tard comment cela amène la concentration de la pensée, comment la maîtrise des deux nerfs optiques fait faire un grand pas vers la domination de l’arc de réaction, et par suite vers la domination de la volonté. Voici quelques thèmes de méditation : Imaginez un lotus placé à quelques centimètres du sommet de la tête, avec, pour centre, la vertu, et pour tige, le savoir. Les huit pétales du lotus sont les huit pouvoirs du Yogî. À l’intérieur, les étamines et les pistils sont l’image