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Page:Vivien - Études et Préludes, 1901.djvu/54

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ÉTUDES ET PRÉLUDES


Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage…
Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison,
Ô très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :
J’en boirai lentement le fiel et le poison.

J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare,
Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit…
L’âme des conquérants, éclatante et barbare,
Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit !