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Page:Vivien - Études et Préludes, 1901.djvu/61

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CHANSON


De ta robe à longs plis flottants
Ruissellent toutes les chimères,
Et tu m’apportes le printemps
Dans tes mains blondes et légères.

J’ai peur de ce frisson nacré
De tes frêles seins, je ne touche
Qu’en tremblant à ton corps sacré,
J’ai peur du charme de ta bouche.