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Page:Vivien - Études et Préludes, 1901.djvu/87

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LUCIDITÉ


L’art délicat du vice occupe tes loisirs,
Et tu sais réveiller la chaleur des désirs,
Auxquels ton corps perfide et souple se dérobe.
L’odeur du lit se mêle aux parfums de ta robe.
Ton charme blond ressemble à la fadeur du miel.
Tu n’aimes que le faux et l’artificiel,
La musique des mots et des murmures mièvres.
Ton baiser se détourne et glisse sur les lèvres.