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Page:Vivien - Brumes de fjords.djvu/17

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Mais, un jour, l’ouragan le surprit et l’abattit et lui brisa les ailes…

Le cygne noir comprit obscurément qu’il allait mourir sans avoir vu la mer…

Et pourtant, il sentait dans l’air l’odeur du large…

Le vent lui apportait un goût de sel et l’aphrodisiaque parfum des algues…

Ses ailes brisées se soulevèrent dans un dernier élan d’amour.

Et le vent charria son cadavre vers la mer.