Aller au contenu

Page:Vivien - Cendres et poussieres 1902.djvu/37

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’AUTOMNE


L’Automne s’exaspère ainsi qu’une Bacchante,
Folle du sang des fruits et du sang des baisers
Et dont on voit frémir les seins inapaisés…
L’Automne s’assombrit ainsi qu’une Bacchante
Au sortir des festins empourprés. Elle chante
La moite lassitude et l’oubli des baisers.