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Page:Vivien - Flambeaux éteints, 1907.djvu/13

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Comme un supplice antique et savant, inventé
Par un despote aux yeux creusés par le délire,
L’horreur de n’être plus ce qu’on fut me déchire
Et le soir envahit mon palais enchanté.

Je vois se rétrécir l’ombre des hyacinthes…
La fièvre me secoue en des frissons ardents
Voici l’aube parfaite… Et je claque des dents
Parmi les lys fanés et les torches éteintes…