Page:Vivien - Flambeaux éteints, 1907.djvu/33

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 30 —


Et je pleure la mort de la lune, ma Dame,
De ma Dame qui gît au fond des nénuphars…
Il n’est plus de clarté dans ses cheveux épars
Et ses yeux ont perdu l’azur vert de leur flamme…

Quel lit recueillera mon frileux désespoir,
Mon désespoir d’amant fidèle et de poète ?
Vous tous que le vain bruit de mes pleurs inquiète
La lune s’est noyée au fond de l’étang noir !…