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Page:Vivien - Les Kitharèdes, 1904.djvu/208

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170
APPENDICE

Tu goûtas l’amour sous l’érable
Qu’un soir fana,
Ô très antique, ô vénérable
Charixéna.

Ta flûte murmura ses peines,
Et résonna
Comme la brise dans les chênes,
Charixéna.

L’ombre, sur ton épaule nue
Qui frissonna,
Apportait la fièvre inconnue,
Charixéna.

Ta bouche de Musicienne
S’abandonna
Dans l’ardeur d’une nuit ancienne,
Charixéna.