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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/134

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FLAMBEAUX ÉTEINTS


LES ÊTRES DE LA NUIT


Les êtres de la nuit et les êtres du jour
Ont longtemps partagé mon âme, tour à tour.
Les êtres de la nuit m’ont fait craindre le jour.

Car les êtres du jour soin triomphants et libres,
Nulle secrète horreur ne fait vibrer leurs fibres,
Ils ont le regard clair de ceux qui naissent libres.