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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/137

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VOICI CE QUE JE CHANTERAI


VOICI CE QUE JE CHANTERAI


L’adorable repos, les brèves accalmies,
Vous seules me les donnâtes, ô mes amies !

Voyant paraître enfin la lune à Parc d’argent
Je me repose et me désennuie, en songeant…

Vous fûtes la douceur de mes heures mauvaises,
Le baume oriental qui trompe les malaises,

Et vous m’avez conduite en un verger païen
Où l’âme ne regrette et ne désire rien.