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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/142

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FLAMBEAUX ÉTEINTS


Je vais pleurant la mort de la Lune, ma Dame,
De ma Dame qui gît au fond des nénuphars.
Il n’est plus de clarté dans ses cheveux épars,
Et ses yeux ont perdu l’azur vert de leur flamme.

Quel lit recueillera mon frileux désespoir,
Mon désespoir d’amant fidèle et de poète ?
Ô vous tous que le bruit de mes pleurs inquiète,
La lune s’est noyée au fond de l’étang noir !