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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/153

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MALÉDICTION SUR UN JARDIN


Je t’abandonne aux yeux futurs, je te délaisse !
Puisque tu ne plais plus à la belle maîtresse
Qui t’aimait, à mon tour, jardin, je te délaisse…

Beau jardin où nos pas ne s’égareront plus,
Reçois des étrangers les longs soins superflus !
Fane-toi, beau jardin ! Elle ne m’aime plus.