Aller au contenu

Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/65

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
57
LET THE DEAD BURY THEIR DEAD


J’emporte cet éclair dernier de ton regard…
Dans le choc de la vie et le heurt du hasard,
J’emporte ainsi la paix de ton dernier regard.

Je couvrirai d’encens, de roses et de roses,
La pâle chevelure et les paupières closes
D’un amour dont l’ardeur mourut parmi les roses.

Que s’élève vers moi l’âme froide des morts,
Abolissant en moi les craintes, les remords,
Et m’apportant la paix souriante des morts !

Que j’obtienne, dans un grand lit de violettes,
Cette immuable paix d’éternités muettes
Où meurt jusqu’à l’odeur des douces violettes !

Que se reflète, au fond de mon calme regard,
Un vaste crépuscule immobile et blafard !
Que diminue enfin l’ardeur de mon regard !