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Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/95

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AINSI JE PARLERAI…

 

« Nos robes ondoieraient parmi les blancs péplos
D’Atthis et de Timas, d’Èranna de Télos,

« Et toutes celles-là dont le nom seul enchante
S’assembleraient autour de l’Aède qui chante !

« Voici, me sentant près de l’heure du trépas,
J’ose ainsi te parler, Toi qu’on ne connaît pas.

« Pardonne-moi, qui fus une simple païenne !
Laisse-moi retourner vers la splendeur ancienne,

« Et, puisque enfin l’instant éternel est venu,
Rejoindre celles-là qui ne t’ont point connu ! »