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Page:Vivien - heure mains jointes 1906.djvu/45

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JE T’AIME D’ÊTRE FAIBLE…


JE t’aime d’être faible et câline en mes bras
Et de chercher le sûr refuge de mes bras
Ainsi qu’un berceau tiède où tu reposeras.

Je t’aime d’être rousse et pareille à l’automne,
Frêle image de la Déesse de l’automne
Que le soleil couchant illumine et couronne.