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Page:Vivien - heure mains jointes 1906.djvu/89

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Et je mépriserai le soleil et la lune
Et les astres en fleur, pour cette femme brune.

Ses yeux seront l’abîme où sombre l’univers
Et ses cheveux seront la nuit où je me perds.

À ses pieds nus, pleurant d’extases infinies,
Je laisserai tomber la lampe des génies…