”cité ! Sa poſſeſſion excitera dans l’ame
des élus des tranſports divins, des raviſſemens
d’une ſainte volupté ; comme
un torrent impétueux, il les
remplira, il les raſſaſiera, les embraſera,
les énivrera d’amour & de
plaiſir : ſaturabuntur, inebriabuntur. ”
Arrêtez un moment, Monſieur, lui dit Madame la Ducheſſe, faiſons quelques pieuſes réflexions là-deſſus. Le paradis doit être quelque choſe de bien beau ! Les délices des Saints doivent être bien délicieuſes ! qu’en penſez-vous ? N’avez-vous jamais eu l’envie d’en goûter ? — Ah ! Madame, que le tems me dure de m’en enivrer ! — Mais Monſieur, vous figurez-vous ce que peuvent être ces plaiſirs, ces ſaintes voluptés, ces raviſſemens divins, ces extaſes céleſtes ? Pourriez-vous imaginer quelque choſe pour en faire une légere comparaiſon ? J’ai entendu dire, répond M. Henri Roch, en baiſſant les yeux & la voix, que