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Page:Voisenon - Exercices de dévotion de M. Henri Roch avec Mme la duchesse de Condor, 1786.djvu/89

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DE M. HENRI ROCH.


diſant, qu’il donnerait ſa vie pour ne me plus voir ſouffrir, il ajoute :


Et je ne fais au ciel nulle dévote inſtance
Qui n’ait toujours pour but votre convaleſcence.


— Ô le ſaint homme ! après. — Et puis ajoutant qu’il m’aime autant que mon mari il dit :


L’amour, qui nous attache aux beautés éternelles,
N’étouffe point en nous l’amour des temporelles.
Le ciel défend, de vrai, certains contentemens ;
Mais on trouve avec lui des accommodemens.
Selon divers beſoins il eſt une ſcience
D’étendre les liens de notre conſcience ;
Et de rectifier le mal de l’action
Avec la pureté de notre intention.


— Ô le ſaint homme ! Madame, ira-t-elle ce ſoir à la comédie du Tartuffe ? — Oui, vraiment, & vous y viendrez. — Et votre confeſſeur, qu’en dira-t-il ?

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