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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome1.djvu/17

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VII
DE LA PRÉSENTE ÉDITION.
dit éditeur des Lettres de Mme de Graffigny et des Lettres de Mme du Châtelet ;

MM. Francis et Gabriel Charmes, qui ont présenté notre édition aux lecteurs du Journal des Débats (10 novembre 1877 et 17 juillet 1881) ;

M. le comte Jean de Chastellux, de regrettable mémoire, qui, préparant la publication de la correspondance de son oncle, l’auteur de la Félicité publique, s’était mis en relations avec nous, et nous a fait part de plusieurs de ses trouvailles ;

M. Armand Gasté, maître de conférences à la faculté des lettres de Caen ;

M. S. Vilcocq, qui s’est intéressé vivement à notre édition et nous a su ; ;- géré quelques innovations heureuses ;

MM. Edmond et Albert Stapfer, possesseurs d’autographes qu’ils ont mis spontanément à notre disposition ;

M. Maurice Tourneux, l’érudit éditeur de la Correspondance littéraire de Grimm, Diderot, etc., qui nous est venu en aide très-confraternellement, en toute occasion ;

Et parmi les étrangers :

M. G. Karts, de Londres ;

M. Serge Poltoratzky, de Moscou, conservateur honoraire de la bibliothèque publique de Saint-Pétersbourg ;

M. Merle d’Aubigné, de Genève, possesseur d’autographes ;

M. Alexandre Lombard, de Genève, et M. le professeur Ch. Rieu, du British Museum, possesseurs d’autographes ;

M. le chevalier Felice Tribolati, de Florence, qui s’est empressé de nous envoyer sa brochure Sull’epistolario italiano del Voltaire ;

M. Luigi Morandi, de Rome, qui nous a adressé de même son petit volume Voltaire contro Shakespeare, Baretti contro Voltaire, et qui de plus nous a aidé avec beaucoup d’obligeance à restituer quelques textes italiens fort altérés.

Enfin nous devons une mention spéciale à M. Charles Pierrot, correcteur d’imprimerie instruit et exercé, qui a été notre collaborateur assidu dans ce long travail et qui y a apporté un zèle qui pendant six années ne s’est point ralenti.

Notre but a été de mettre l’œuvre de Voltaire dans tout son jour. En reconstruisant ce vaste monument du passé, nous avons dirigé sur toutes ses faces, sur toutes ses parties, le plus de lumière qu’il nous a été possible.

Ne rien négliger, ne rien dissimuler, ne rien altérer, c’est le devoir qui s’impose à quiconque est chargé d’une entreprise comme celle que nous venons d’achever. Par là seulement on peut avoir crédit auprès de l’érudition contemporaine et rendre service à l’histoire. C’est ainsi que nous avons compris notre tâche ; au lecteur de dire si nous nous en sommes acquitté avec succès.

Louis MOLAND.