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Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome37.djvu/19

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Pray, who is that M, Smith, by whose means was raised so considérable a sum in the City for the support of government, and to whom you wrote by the duke’s order ? Methinks such a good patriot should be mentioned.

If you see milord Chesterfield, pray be so kind as to present bim with my acknowledgement and respects.

I am from the bottom of my heart sensible of your tender and useful remembrance. You do not forget your old friends, and I’ll be attached to you, ’till the last day of my life. Be sure, if I enjoy a better health, I will cross the sea again, in order to see you : it is a consolation I long after. Since you govern the posts[1], you may very easily convey your paquets, and even tbe largest to M. de La Reynière, fermier général et intendant des postes de France, with a direction to me. Farewell ! my dear sir ; my respects to your lady, and my sincère wishes for your son.

Your affectionate and tender friend and servant.

Voltaire.

P. S. What is become of your brotbers[2] ?

  1. The king had appointed ! sir Everard Falkener post-master général. (Note de M. Falkener.)
  2. Traduction : Cher monsieur, j’ai reçu vos nouvelles faveurs et celles de milord Chesterfield. Il y a de fort bons récits dans les Annales d’Europe et dans l’Histoire de la dernière insurrection d’Écosse, quoiqu’il s’y mêle un grand nombre d’erreurs. Je voudrais bien trouver dans tous les pays de semblables matériaux, où mon devoir est de séparer le bon grain de l’ivraie ; mais il me semble qu’il n’y a que de l’ivraie dans les pamphlets. C’est vraiment grande pitié que votre nation soit inondée d’un si prodigieux amas de scandales et de polissonneries ! Cependant on doit les regarder comme les fruits d’un très-bon arbre appelé liberté.

    J’ai été dérangé ces deux derniers mois, et je n’ai pu écrire mon histoire, qui, j’espère, sera l’ouvrage de l’historiographe d’un honnête homme, plutôt que le travail de l’historiographe d’un roi. Je crois qu’on peut dire la vérité, quand on la dit avec modération, et je sais que mon maître l’aime. Je ne suis ni un flatteur ni un écrivain de satires. Je me persuade que ma franchise et notre vieille amitié vous engageront à m’aider de tous les matériaux que vous trouverez sur votre chemin.

    Vous me ferez un bien grand plaisir de m’envoyer la relation du voyage de l’amiral Anson, et l’Ample Information sur les moyens propres à civiliser les Highlanders et à fertiliser ce pays. Je ne sais pas le titre exact de ce petit livre, qui, dit-on, est très-curieux et bien écrit ; mais il commence par ces mots : Ample Disquisition. Je vous prie, mon cher monsieur, de charger quelqu’un de me le procurer.

    Si vous savez quelque chose d’intéressant sur la dernière guerre générale, traités, expéditions maritimes, etc., etc., je vous supplie de me favoriser de ces instructions.

    Me diriez-vous quel est ce M. Smith dont le crédit a pu lever une somme si