rapport à nous-mêmes : alors l’homme le plus célèbre de l’Europe serait aussi le plus heureux.
Je suis avec l’admiration la plus parfaite, etc.
Monseigneur, mon cœur remplit un bien triste devoir en envoyant à Votre Altesse sérénissime, ainsi qu’au roi votre beau-frère, cet ouvrage[2], que ce monarque m’a encouragé de composer.
Ma vieillesse, mon peu de talent, ma douleur même, ne m’ont pas permis d’être digne de mon sujet ; mais j’espère qu’au moins le dernier vers ne vous déplaira pas.
Elle vous aimait, monseigneur, et, après vous, son cœur était à son frère. Ce souvenir, quoique très-douloureux, vous est cher, et peut mêler quelque douceur à son amertume.
Que Votre Altesse sérénissime daigne recevoir avec indulgence ce faible tribut d’un attachement que j’aurai jusqu’au tombeau. Puissiez-vous ajouter à de longs jours tous ceux que cette auguste princesse devait espérer de passer avec vous !
Je suis avec le plus profond respect, etc.
J’ai besoin de savoir, mon cher et grand philosophe, si frère Berthier, de la société de Jésus, continue encore à farcir ses menstrues de Trévoux d’injures et de sottises contre d’honnêtes gens qui ne pensent point à lui, tandis que douze de ses confrères[4] sont dans les fers, à Lisbonne, accusés et convaincus, dit-on, d’avoir encouragé les conjurés au parricide, au nom de la vierge Marie et de son fils Jésus, consubstantiel au Père.
J’ai besoin de savoir ce que c’est qu’un monstre[5] bavard
- ↑ Frédéric-Guillaume de Brandebourg-Baireuth, né en 1711 ; marié, le 20 novembre 1731, à Wilhelmine, sœur du roi de Prusse.
- ↑ Les vers qui sont dans la lettre 3708.
- ↑ La réponse de d’Alembert est du 24.
- ↑ Voyez tome XV, pages 395 et suiv.
- ↑ Caveyrac ; voyez tome XXIV, page 475.