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Page:Vrain-Lucas, Le parfait secrétaire des grands hommes, Cité des livres, 1924.djvu/101

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d’estre un sçavant, à ce qu’on assure[1]. Je vous prieray de m’en dire vostre advis. Il n’est pas nécessaire que je vous envoye mon texte original. Vous avez sans doute encore la copie que je vous en remis autrefois. Lorsque vous aurez examiné tout cela, venez me l’apporter vous-mesme, je prie vous, parce que je desir m’entretenir avec vous. Tous ces bruits, ces propos m’inquiètent. J’avois pensé que la mort de Mrs Rohault, Clerselier, Mariotte auroit mis du calme dans les esprits en France sur cette affaire. Il n’en est rien. Je ne suis pas esloigné de croire que M. Flamsteed est pour quelque chose en tout cela. Avez-vous reçu des nouvelles du père Malebranche ? Je vous prieray m’en faire part.

En attendant le plaisir de vous voir, je suis comme toujours, Monsieur, vostre bien affectionné,

Newton.


IV


À Sa Majesté le Roy de France.


Sire,

Il est vray que dans une lettre adressée par moy

  1. Il s’agit sans doute ici de l’abbé de Colbert (1654-1707), frère du ministre, archevêque de Rouen, membre de l’Académie française et de celle des Inscriptions.
    (Note de M. Chasles)