Aller au contenu

Page:Vrain-Lucas, Le parfait secrétaire des grands hommes, Cité des livres, 1924.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soyez assuré que je suis et seray toujours vostre très humble, très obligé et très affectionné serviteur.


Isaac Newton.




LE ROI JACQUES II


I


[À Newton.]


À St-Germain, ce 12 janvier 1689.


Monsieur Newton,

J’ay reçu vostre lettre l’autre hier. Je suis bien aise que vous conveniez de vos relations avec feu M. Pascal. Du reste vous ne pouviez le nier, car on a icy des lettres de vous à cet auteur qui prouverois le contraire. Madame Perrier, sœur de Pascal, les a encore. Du reste aussy on m’a asseuré que vous estiez bien au fait de ce qu’on disoit en France à ce sujet.

Quoy qu’il en soit, un jour que je me trouvois encore seul avec le Roy de France, il a fait revenir la conversation sur cette affaire ; ce qui me tesmoigne qu’il l’a à cœur. J’ay fait tout ce qui dépendoit de moy pour vous excuser de cette expression dont vous vous estiez servy vis-à-vis de Pascal. Je crois que vous