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Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/136

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éclairé, le docteur devait passer l’épreuve promise, pour laquelle on le mit à nu, on le plaça au centre de l’assemblée, et à un signal donné, un millier d’étranges cobras venimeux surgirent des trous dans le mur, enhardis à le faire disparaître sous leur étreinte, seule une musique jouée à la flûte par des fakirs intervint pour lui sauver la vie in extremis. Il traversa cette rencontre éprouvante avec un courage qu’il ne soupçonnait pas lui-même, il persista même à prolonger la cérémonie, et montra ainsi qu’il était un homme d’une étoffe si extraordinaire qu’il méritait le respect de tous ; il reçut les éloges les plus flatteurs des assistants, y compris Phileas Walder. Comme pour prouver que les serpents étaient venimeux, un des indigènes présents, livré à leur fureur, tomba couvert de morsures apparemment mortelles, mais il fut ensuite soigné par des remèdes indigènes, puis porté devant l’autel du Baphomet pour être guéri par l’intervention spéciale du Dieu-Bon Lucifer. Cette nouvelle cérémonie fut accomplie par l’intervention d’un charmante vestale indienne, par les prières