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Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/208

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à ses sceaux ; ils peuvent être distingués comme le fantôme de toujours et le fantôme qui fait des séjours occasionnels en prison. En plus de ces deux spécimens génériques, il y a le fantôme qui lance, qu’on distingue du fantôme qui hurle, comme le disent nos amis français. Hurler, c’est lancer des cris inacceptables et déraisonnables, de préférence en pleine nuit et dans des endroits isolés. Ce fantôme est très recherché par les spécialistes. Il serait fastidieux de nommer toutes les variétés, mais je peux garantir aux non-initiés que tous les spécimens connus ont été soigneusement catégorisés, à l’exception peut-être du fantôme odorant, c’est-à-dire celui qui se manifeste exclusivement à l’organe olfactif. C’est un genre excessivement négligeable, mais il est familier à Jean Kostka, un connaisseur des odeurs surnaturelles, doté d’un nez psychique entraîné. Il peut distinguer le parfum spirituel qui caractérise, disons, saint Stanislas de l’« agréable odeur » de Lucifer. Il est également un expert en physiologie, et donne une description ravissante de l’amollissement voluptueux qui s’étendait sur tous ses membres lorsqu’il eut