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Page:Waite, Devil-Worship in France, 1896.djvu/97

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profanations à grande échelle de l’Eucharistie, le sacrifice des chats à minuit sur les autels d’églises ouvertes par effraction, et la découverte du sang des victimes dans les calices utilisés pour les éléments eucharistiques. L’Église ne réagit pas en la matière ; elle se désole et prie, ce qui semble, à certains égards, une méthode inefficace pour protéger le latens Deitas[1]. Si l’Eucharistie est susceptible de profanation, pourquoi ne pas protéger l’Eucharistie ? Assurément, la négligence qui rend de telles profanations possibles est une opportunité offerte au déicide, et une si grande négligence vaut presque tolérance. Quoi qu’il en soit, Mgr Meurin semble être l’autorité à laquelle on se référerait naturellement pour obtenir des informations précises sur le culte du diable tel qu’il se pratique dans son propre diocèse, même en dehors de la franc-maçonnerie. Mais il est trop érudit pour se préoccuper de faits individuels et dépasse tant les limites de son diocèse qu’il en oublie complètement l’île Maurice. Un autre témoin, qui n’a peut-être jamais visité Port-Louis, affirme que le Directoire Central du Palladium pour l’Afrique est établi à cet endroit, mais le prélat de Port-Louis, dont les

  1. NdT : « Dieu caché », expression tirée du chant Adoro Te devote, en référence aux éléments eucharistiques où Dieu « est caché ».