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Page:Walch - Anthologie des poètes français contemporains, t3.djvu/94

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ANATOLE LE BRAZ





Bibliographie. — Les Chants populaires de la Basse-Bretagne, en collaboration avec Luzel, ouvrage couronné par l’Académie française (Bouillon, Paris) ; — La Légende de la Mort chez les Bretons Armoricains, ouvrage couronné par l’Académie française (Champion, Paris, 1892) ; — Rancœurs (1892) ; — La Chanson de la Bretagne, poésies, ouvrage couronné par l’Académie française (Calmann-Lévy, Paris, 1892) ; — Au Pays des Pardons (Calmann-Lévy, Paris, 1895) ; — Pâques d’Islande, nouvelles, ouvrage couronné par l’Académie française (Calmann-Lévy, Paris, 1897) ; — Le Sang de la Sirène, nouvelles (Calmann-Lévy, Paris) ; — Le Gardien du Feu, roman (Calmann-Lévy, Paris) ; — La Terre du Passé, notes et impressions (Calmann-Lévy, Paris) ; — Vieilles Histoires du pays breton, nouvelles et récits (Champion, Paris, 1897) ; — Tryphina Keranglaz, poème (Caillière, Rennes ; non mis dans le commerce) ; — Croquis de Bretagne et d’ailleurs, volume de luxe (Conard, Paris) ; — Le Théâtre celtique (Calmann-Lévy, Paris) ; — L’Ilienne, roman (Calmann-Lévy, Paris, 1904) ; — Contes du Soleil et de la Brume (Ch. Delagrave, Paris, 1905).

M. Anatole Le Braz a collaboré à la Revue des Deux-Mondes, à la Revue de Paris, à la Revue, à la Grande Revue, à la Revue Bleue, au Journal des Débats, au Figaro, au Journal, etc. ; il est correspondant pour la France de The International Quarterly.

M. Anatole Le Braz, né le 2 avril 1859 à Duault, petit village forestier perdu dans un des replis les plus secrets de la montagne bretonne, fut élevé à Ploumilliou, puis à Penvénan, près Tréguier, sur le rivage de la Manche. Après avoir fait ses premières études au lycée de Saint-Brieuc, il passa au lycée Saint-Louis, à Paris, devint boursier de licence, puis boursier d’agrégation en Sorbonne, et fut bientôt après nommé professeur de philosophie au collège d’Etampes, puis, deux ans plus tard, professeur de troisième au lycée de Quimper, où il resta quatorze ans. Il est actuellement professeur de littérature française à l’Université de Rennes et, depuis 1896, chevalier de la Légion d’honneur.

« Quand la Chanson de la Bretagne fut entendue à Paris, mal-