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AMÉDÉE ROUQUÈS
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Bibliographie. — Poésie : L’Aube Juvénile ( Alphonse Lemerre, Paris, 1897) ; — Pour Elle (Paul Ollendorff, Paris, 1900) ; — Renaissance, poèmes (Paul Ollendorff, Paris, 1903). — Tirages à part : L’Appel du Large ; — Marée Montante. — Théâtre : La Première Salve, drame en un acte, représenté au Théâtre Civique (Stock, Paris, 1901).

M. Amédée Rouquès a collaboré à la Grande France, au Banquet, à la Revue d’Art dramatique, au Mouvement Socialiste, à Pages Libres, à la Revue Hebdomadaire, à l’Idée Libre, à la Revue de Paris, etc.

Né à Paris le 23 janvier 1873, d’une famille parisienne, M. Amédée Rouquès fit ses études au lycée Michelet, à Vanves et à la Sorbonne. Il n’a, depuis, quitté Paris que pour quelques voyages d’agrément et pour de brefs séjours d’étude à l’étranger, notamment en Hollande et en Allemagne.

Il a publié successivement : L’Aube Juvénile (1897), œuvre harmonieuse où se révèle un cœur tendre et sincère qui a souffert déjà, une âme d’adolescent mélancolique et attristée ; Pour Elle (1900), suite de piécettes exquises racontant « au jour le jour » l’amour naissant dans l’âme du poète, rythmes verlainiens doux comme des caresses d’amoureux berçant l’émoi d’un cœur qui s’ouvre et qui ose à peine s’avouer son trouble et son bonheur ; et, enfin, Renaissance (1903), qui nous montre le poète fuyant un « passé mort » de bonheurs et de deuils et marchant vers une vie nouvelle de luttes courageusement acceptées. M. Amédée Rouquès a rapporté de ses voyages à l’étranger de précieuses impressions de pays entrevus ou étudiés : la brumeuse Hollande, l’Allemagne, la Thuringe, Bayreuth. Le cycle wagnérien a exercé sur lui sa puissante attraction : il chante Brünnhilde et Siegfried, les filles du Rhin, Tristan et Yseult. On trouve dans ce volume des poèmes civiques, humanitaires et sociaux parmi lesquels il convient de citer l’Appel au Large et Marée Montante, dits par l’auteur, le premier à l’Assemblée Générale de la Société de Sauvetage des Naufragés, le 2 mai 1897, le second à la Fête des Grands Hommes, le 28 juillet 1901.

M. Amédée Rouquès a donné au théâtre la Première Salve, drame en un acte représenté au Théâtre Civique en 1901[1].

  1. Nouvelle publication : Le Jeune Rouvre (Paris, 1908).