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quant à la vogue extraordinaire de H. G. Wells parmi la jeunesse de Russie.

Pas un de ces enfants n’avait entendu parler du monsieur !… Pas un seul de ses livres ne figurait à la bibliothèque de l’école !

Ce qui acheva de me convaincre que je venais bien de visiter une école comme les autres écoles.

Je m’en rends compte maintenant : en me conduisant à l’autre établissement, on n’avait pas eu l’intention — comme dans le premier mouvement d’irritation je l’avais supposé — de me tromper sur l’état réel du travail scolaire dans le pays. Seulement, j’y avais été précédé par l’intrigue amicale d’un ami de lettres, M. Chukowsky, le critique, qui, affectueusement préoccupé de me faire sentir qu’on m’aimait en Russie, avait un peu perdu de vue que la mission d’étude que je m’étais donnée était pour moi chose sérieuse.

Des enquêtes ultérieures et la confrontation de mes observations avec celles d’au-