proportions qu’il est encore difficile d’apprécier, l’excessif désordre dont, en ces matières, souffre la Russie d’aujourd’hui.
Mis en présence du problème des foyers affamés et disloqués au milieu du chaos social, les dirigeants bolchevistes créent des institutions nationales pour y abriter les enfants des villes.
Ils ont organisé l’école-pension et, dans les agglomérations urbaines tout au moins, les enfants habitent des pensionnats comme, en Angleterre, les enfants des classes riches.
Tout près de cette seconde école russe que j’ai visitée s’élèvent deux grands bâtiments réservés à l’habitation, l’un pour les élèves filles, l’autre pour les élèves garçons.
Et là, du moins, il est possible de les astreindre à une certaine discipline au point de vue de l’hygiène et de la morale.
Cette façon de procéder, non seulement me paraît en conformité avec la doctrine