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Page:Widor - Initiation musicale.djvu/21

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CHAPITRE III

ÉTENDUE DE L’ÉCHELLE MUSICALE

LES DIX OCTAVES.
RAPPORTS DU SON AVEC LA T. S. F., LA CHALEUR,
LA LUMIÈRE, LES RAYONS X.



Les dix octaves. ↔ L’étendue de l’échelle musicale ne dépasse pas dix octaves, de l’ut grave (32 vibrations à la seconde) à l’ut suraigu (33 000 vibrations), limites extrêmes que n’atteint pas l’orchestre, mais que permettent les poumons artificiels de l’orgue.

L’utl, produit par un tuyau de 32 pieds de hauteur — les facteurs ont conservé ces vieilles mesures — est à l’octave au-dessous de la Contre-basse d’orchestre, tandis que l’ut10 du Piccolo de l’orgue est à la neuvième au-dessus du si terminus de la Petite flûte.

Au-dessous de l’utl, il n’y a plus qu’un vague bourdonnement. Au-dessus du si de la Petite flûte, nous cessons peu à peu de distinguer, voire même de percevoir le son. Pourquoi alors nous y intéresser ?

Rapport du son avec la T. S. F., la chaleur, la Lumière, les rayons X. ↔ Pourquoi ? Demandez-le aux physiciens. Demandez-leur ce que devient l’onde sonore, ils vous répondront :

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