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Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/162

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pas enchanté. Vite, elle plaça sur la table une terrine de foie gras en même temps qu’une carafe à monture d’argent.

— C’est de la bière ? demanda-t-il craintif.

— Non, du Zucco.

— Ah ! je préfère. 

Il se versa un plein verre de Zucco : 

— Tapé ! Oh ! pour tapé, il est tapé !… Eh ! bien, et toi, tu ne bois pas ?

Elle secoua négativement la tête. Il comprit qu’insister serait puéril et, cependant, s’étonna :

— Tu ne manges pas non plus ?… Et… avec quoi vais-je avaler mon foie gras ? Avec du pain d’épices ?

Sur la boîte de gâteaux secs elle avait posé le bougeoir qui donnait un petit éclairage fantasque à la Gérard Dowe, pas cochon, et, assise à côté de Maurice, elle le regardait manger. Très à son aise maintenant, il ne se pressait pas plus qu’en un restaurant familier, à une heure normale ; et, à un geste qu’il fit pour déboutonner son pardessus, elle craignit qu’il ne tirât le Temps de l’une de ses poches, en vue de lire, — tout en masti-