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Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/232

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— Mettons que t’as eu la berlue. Ce sont des choses qui arrivent, car tout arrive. Même nous : me v’la chez moi.

En effet, le sapin stoppe. Maugis empoigne son portefeuille ventru et serre la main de Lauban qui réitère :

— Je l’ai vu !

— Au revoir, bon cerf, et merci.

Maugis descend calmement de voiture.

Maurice, furieux, le suit, bredouillant :

— Ne sois pas si pressé. Je ne t’ai pas tout dit. Il y a mieux. Non seulement je l’ai vu, mais encore…

Impassible, Maugis a déjà traversé le vestibule. Sans daigner se retourner, il ouvre la porte de l’ascenseur.

— Ah ! çà, par exemple ! implore Lauban, tu m’écouteras !

L’ascenseur s’élève. Un hurlement de colère le suit :

— Je lui ai parlé, au prince !

— Fiff… (C’est la réponse du Lift).

— Voui ! tu entends ! Vous entendez, monsieur Henry Maugis ! Le prince Jean et moi, nous avons causé plus d’une heure.