Aller au contenu

Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/261

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XIV

EN BONNE VOIE


— Pan, pan !

— Entrez.

Lauban pénétra dans la loge de Mlle Girard. Il avait une belle canne ébène et argent, une large cravate neige qui lui floconnait jusqu’au nombril et une orchidée au-dessus du cœur, laquelle ressemblait à un tænia enroulé. Molières vernis et gilet blanc, bien entendu. Enfin, épigone de Sagan, il inaugurait un monocle avec large ruban noir. Désinvolte d’être si cossu, il garda son huit-reflets sur la tête, et il allait, du verbe et de la main, tutoyer la comédienne, en ce moment demi-nue, lorsqu’il entrevit, carrée